Région & Afrique

FMI : prêts au Burkina et au Bénin

Le Fonds monétaire international a annoncé lundi avoir accordé de nouveaux prêts sur trois ans au Burkina Faso et au Bénin.
Le prêt au Burkina Faso, d'un montant de 67,7 millions de dollars, "est conçu pour soutenir le programme des autorités en vue de consolider les progrès récents et d'améliorer les perspectives de la croissance et des efforts de réduction de la pauvreté", a expliqué le FMI dans un communiqué.
Le prêt au Bénin, d'un montant de 109 millions de dollars, "est conçu pour soutenir le programme des autorités afin d'accroître la croissance économique en stimulant l'investissement dans les infrastructures et en mettant en oeuvre des réformes structurelles visant à améliorer la compétitivité".
Ces deux prêts viennent succéder à d'autres accordés respectivement en 2007 et 2005.
Au Burkina, "le programme se concentrera sur la consolidation budgétaire pour maintenir la stabilité macroéconomique, et sur un ensemble de réformes tourné vers le soutien au développement du secteur privé", a-t-il ajouté.
Le Burkina Faso fait partie, selon le FMI, des pays les mieux gérés d'Afrique, avec "des politiques économiques saines" et des "réformes structurelles" conformes à ses recommandations.
Dans le cadre de ce nouveau prêt, le Fonds a indiqué s'être mis d'accord avec les autorités du pays sur des réformes dans la gestion des finances publiques (amélioration de la collecte fiscale et de la comptabilité dans les dépenses), le secteur financier et le droit des affaires.
Il a également annoncé que le gouvernement mènerait une "restructuration de l'entreprise publique burkinabè d'égrenage du coton, Sofitex, à travers la mise en oeuvre de nouvelles mesures de réduction des coûts", d'une stratégie d'entreprise et de nouvelles procédures d'audit et de gestion des risques.
Au Burkina Faso, après une croissance ralentie à 3,2% en 2009, le FMI prévoit 4,4% en 2010.
Au Bénin, il prévoit 3,2% de croissance en 2010, après 2,7% en 2009.
Dans ce pays, le programme économique mis au point avec le FMI doit "dégager de la marge de manoeuvre budgétaire pour accélérer les dépenses d'investissement et sociales en élargissant l'assiette fiscale, en limitant les dépenses non prioritaires, et en accroissant l'efficacité du secteur public".
Les réformes recommandées par le Fonds prévoient d'améliorer la gestion des appels d'offres publics, la qualité des services publics, la gestion des finances de l'Etat.
Le FMI souhaite également "des réformes pour améliorer le cadastre et le droit à la propriété, ainsi que les systèmes financier et judiciaire", et une surveillance plus étroite du secteur du microcrédit.

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