Région & Afrique

La campagne électorale est lancée en Algérie

La campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril, qui s'achèvera le 13, a commencé dimanche en Algérie. Des rassemblements ont été organisés dans tout le pays par les six candidats. Le favori de cette campagne, le chef d'Etat sortant Abdelaziz Bouteflika, en sera physiquement absent.

M. Bouteflika, faute de pouvoir être présent aux rassemblements en raison d'une santé très fragile, a envoyé six de ses hommes dans le pays dimanche pour tenir des réunions avec les électeurs. Abdelmalek Sellal, son directeur de campagne, doit animer deux meetings dans l'extrême sud, à Adrar et Tamanrasset.

Le patron du Front de Libération nationale (FLN), Amar Saâdani, doit lui s'adresser aux électeurs à Médéa, à une centaine de kilomètres au sud d'Alger. Et le président du Sénat, qui dirige également le parti Rassemblement national pour la démocratie (RND), Abdelkader Bensalah, parlera à Oran, la grande ville de l'ouest algérien.

Deux ministres chefs de partis, Amara Benyounès et Amar Ghoul animeront des rassemblements en deux endroits de la wilaya (préfecture) de Bouira, au nord-est de l'Algérie. Enfin, l'ex-patron du FLN et ancien Premier ministre, Abdelaziz Belkhadem, tout juste nommé conseiller spécial à la présidence, sera à Constantine, ville de l'est algérien.

Les cinq autres candidats seront dans d'autres villes. Le principal challenger de M. Bouteflika, Ali Benflis, animera un rassemblement à Mascara, ville d'origine dans l'ouest de l'émir Abdelkader, fondateur de l'Etat moderne algérien.

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