Région & Afrique

Le panel n’obtient rien de Gbagbo

Le panel de chefs d'Etat africains chargé de dénouer la crise ivoirienne a exigé vendredi "l'arrêt immédiat des tueries", au moment où une flambée de violences fait craindre une guerre civile dans le pays.
Présidé par Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), le groupe mandaté par l'Union africaine (UA) s'est réuni à Nouakchott, après une première rencontre le 20 février, pour esquisser une issue à la crise née du scrutin de novembre, opposant le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale.
"Le groupe demande l'arrêt immédiat des tueries et des exactions provoquant des pertes en vie humaines, ainsi que des manifestations, marches populaires et autres activités susceptibles de dégénérer en troubles et en violences", indique un communiqué publié à l'issue de la rencontre de six heures.
Le panel a appelé à "la plus grande retenue" et réclamé "la levée du blocus imposé à l'hôtel du Golf" d'Abidjan, où sont retranchés M. Ouattara et son gouvernement.
Mais sur le départ du pouvoir de Laurent Gbagbo, le panel n’a obtenu aucun résultat, ce qui ne constitue pas une surprise.

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