Région & Afrique

Nouvelles destructions d'armes en RCI

L'ouest de la Côte d'Ivoire a payé un lourd tribut à la crise post-électoral

Des armes collectées pendant des opérations de désarmement menées après la crise post- électorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire ont été détruites publiquement à l'initiative de l'Opération des Nations unies dans le pays.

Selon une note d'information de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), les armes collectées dans les villes de Grand-Béréby, San Pedro et Tabou, dans le Sud-ouest du pays, ont été détruites mercredi par "une machine spéciale équipée de lames", en présence d'une mission de haut niveau des Nations unies et des autorités civiles et militaires locales.

"Il y a quelques jours le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a remis la même machine à la Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC) ainsi qu'un autre appareil de marquage des armes", a relevé la patronne de l'Onuci, Aïchatou Mindoudou, citée par la note d'information.

"C'est vous dire combien nous sommes intéressés et combien nous trouvons important que ces armes défectueuses récupérées dans le cadre du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) soient mises hors d'usage", a-t-elle ajouté.

Ce sont au total 19 armes déposées par des ex combattants qui ont été détruites à l'occasion de la visite de terrain entreprise depuis dimanche dans l'Ouest ivoirien par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, à la tête d'une délégation composée de représentants des Fonds et Programmes du Système des Nations unies présents dans le pays.

La délégation a visité 11 localités des régions du Sud-ouest et de l'Ouest ivoirien au cours de son périple de cinq jours qui s'est achevé jeudi.

L'ouest de la Côte d'Ivoire a payé un lourd tribut à la crise post-électorale qui a fait au moins 3.000 morts dans le pays.

Plus de 100.000 Ivoiriens s'étaient réfugiés au Liberia voisin et, selon l'Onu, au moins 50.000 y vivent encore.

L'Onu a renforcé sa présence dans l'Ouest en termes d'assistance humanitaire et de soutien dans le domaine sécuritaire, sans compter la réhabilitation de plusieurs infrastructures publiques et son engagement dans la mobilisation de fonds pour le développement de la région.

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