Région & Afrique

Pas de partage du pouvoir 


Les Etats-Unis s'opposent à une solution de la crise ivoirienne qui impliquerait un partage du pouvoir, a déclaré mardi Philip Crowley (photo), le porte-parole de la diplomatie américaine, en réclamant à nouveau le départ du président sortant Laurent Gbagbo.
"Aucune solution ne doit prévoir un accord de partage du pouvoir", a-t-il déclaré à des journalistes.
Les résultats de l'élection du 28 novembre "ont été clairs", a-t-il ajouté: "Pour l'avenir de la démocratie en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest, (Laurent Gbagbo) doit quitter le pouvoir".
M. Crowley a confirmé que les Etats-Unis étaient "prêts à discuter de la possibilité" que M. Gbagbo s'installe aux Etats-Unis après avoir quitté la Côte d'Ivoire. Il a toutefois ajouté que "tout projet de voyage vers les Etats-Unis devra prendre en compte" les violences qui se sont produites en Côte d'Ivoire depuis un mois.
La France "et d'autres pays" ont également offert à Laurent Gbagbo de l'accueillir, a affirmé par ailleurs une source américaine anonyme.
"Plus cela durera, et plus longue sera sa responsabilité dans les violences, plus cela rendra difficile d'envisager qu'il vienne aux Etats-Unis", a ajouté cette source haut placée dans l'administration Obama.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, avait déjà averti Laurent Gbagbo qu'une "solution kényane" de partage du pouvoir entre rivaux politiques n'était pas envisageable en Côte d'Ivoire.

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