Cédéao

La Cédéao recommande l’interdiction du port de la Burqa

La Cédéao veut suivre l'exemple du Tchad

Le sommet de la Cédéao, auquel participait le président Faure Gnassingbé, s’est achevé jeudi par un appel à renforcer l’intégration régionale, ‘une réponse collective aux défis de développement de la région’.

L’organisation s’engage à poursuivre, avec encore plus de détermination, ses efforts dans les domaines aussi bien politique et économique qu’institutionnel pour relever tous les défis liés à l’approfondissement de ce processus, souligne le communiqué final.

Dans ce cadre, les Etats membres sont invités à appliquer tous les protocoles et actes communautaires. La Cédéao demande aux Etats de persévérer dans leurs efforts de construction d’économies plus résilientes, notamment à travers la poursuite des réformes structurelles, la conduite de politiques macroéconomiques saines et la diversification des économies. ‘Ces mesures sont de nature à créer un environnement propice à l’Investissement et à permettre l’adaptation des économies aux chocs exogènes pour une croissance inclusive et durable’, indique le texte officiel.

La Communauté veut accélérer le processus de création d’un marché commun. Il est donc nécessaire d’accroitre le volume du commerce intracommunautaire, de rendre effective la libre circulation des personnes et des biens et d’accorder une attention particulière aux secteurs stratégiques de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie et du capital humain.

Les participants au sommet d’Abuja ont longuement discuté des questions de sécurité. Ils ont réitéré leur engagement à tout mettre en œuvre pour apporter, de façon collégiale et encore plus énergique, des réponses appropriées aux différentes menaces sécuritaires dans la région, notamment le terrorisme, l’extrémisme violent, la piraterie maritime, les trafics de tout genre et autres formes de crimes transnationaux organisés. 

Les dirigeants des pays membres de la Cédéao sont particulièrement préoccupés face à la menace terroriste dans la région du Sahel ainsi que par les actes terroristes récurrents du groupe Boko Haram dans les pays du bassin du lac Tchad. 

Pour l’organisation seule une lutte internationale coordonnée permettra de venir à bout du fléau. Elle en appelle au soutien de la communauté internationale.

Les chefs d’Etat et de gouvernement estiment que certains ports vestimentaires qui rendent impossible l’identification peuvent considérablement gêner la conduite d’actions préventives de préservation de la sécurité des personnes et des biens. Ils invitent tous les Etats membres à prendre, compte tenu de leurs réalités nationales, des mesures appropriées visant l’interdiction de tout port vestimentaire rendant difficile l’identification des personnes. 

En juin dernier, le Tchad a interdit le port de la burqa, voile intégral cachant le visage, pour des raisons de sécurité après un double attentat-suicide qui avait fait 33 morts N'Djamena.

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