Cédéao

Pas de sanctions contre le Burkina

Le président Faure Gnassingbé

Les chefs d'Etat ouest-africains, réunis à Accra, dont le président du Togo Faure Gnassingbé, ont déclaré vendredi être opposés à des sanctions internationales contre le Burkina Faso, où les militaires se sont emparés du pouvoir vacant après la démission forcée du président Blaise Compaoré.

La conférence (des chefs d'Etat) lance un appel à la communauté internationale et aux partenaires afin qu'ils n'imposent pas de sanctions au Burkina Faso, compte tenu des efforts en cours au niveau de la région et qu'ils continuent à soutenir ce pays en cette période délicate, ont déclaré les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dans un communiqué publié vendredi.

L'Union africaine (UA) avait menacé lundi le Burkina Faso de sanctions si les militaires ne remettaient pas le pouvoir aux civils dans les deux semaines.

Le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida, avait à son tour estimé jeudi n'être pas tenu par l'ultimatum de 15 jours posé par l'UA pour rendre le pouvoir aux civils, sans toutefois exclure de passer le relais plus rapidement.

Le délai qu'on nous a imposé (...) ce n'est pas véritablement une préoccupation pour nous, avait-il déclaré lors d'une conférence de presse à Ouagadougou, l'UA peut dire +dans trois jours+, ça n'engage que l'Union africaine.

Si demain nous avons une personnalité consensuelle pour diriger une autorité de transition, nous n'allons pas attendre l'UA pour rendre le pouvoir, avait-il ajouté.

Les chefs d'Etat ouest-africains, réunis à Accra, ont exprimé leur profonde gratitude envers M. Zida et l'armée burkinabè pour leur professionnalisme dans le maintien de la sécurité, de la loi et de l'ordre et pour leur rôle positif dans la mise en place d'un processus de transition dirigé par une personnalité civile.

La Cédéao a également annoncé la mise en place d'un groupe de contact, présidé par M.Sall, pour faciliter le processus de transition, et demandé à ce qu'un envoyé spécial soit nommé pour faciliter le dialogue entre les parties impliquées dans la crise politique burkinabè.

Information additionnelle

Communiqué Burkina.pdf

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