Cédéao

Stratégie militaire à Bamako

La 28e session ordinaire du comité des Chefs d’Etat major de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) se poursuit à Bamako en présence du chef des Forces armées togolaises (FAT), Mohamed Atcha Titipkina. Au cœur des discussions, la situation en Côte d’Ivoire et l’examen d’une possible intervention militaire pour faire partir Laurent Gbagbo.
Pour le Général de brigade Mahamane Touré, Commissaire chargé des affaires politiques de la paix et de la sécurité de la Commission de la Cédéao, « il est inconcevable que la Côte d’Ivoire soit dans cette situation d’autant que la deuxième conférence extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue le 24 décembre 2010 à Abuja a reconnu Alassane Ouattara comme président légitime de la Côte d’Ivoire et que ce statut est non-négociable par Gbagbo ». 

De fait, l’organisation régionale peaufine les contours d’une action miliaire. « Les préparatifs se poursuivent et nous sommes prêts à passer à l’action si nécessaire», a clairement indiqué le Général Oluseyi Petinrin, président du Comité des Chefs d’Etat-major de la Cédéao.
Rien n’a filtré des discussions de Bamako, mais l’option retenue serait l’envoi de 10 à 20.000 hommes en Côte d’Ivoire pour une offensive commando avec comme objectif de ne pas s’éterniser sur place. La moitié des pays membres aurait accepté le principe d’une contribution en hommes.

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