Le calme régnait mercredi à Bamako qui portait encore les stigmates des troubles au lendemain du coup d'Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, un putsch condamné par la communauté internationale inquiète de l'aggravation de la crise au Mali, déjà en proie aux violences jihadistes.
Les auteurs du coup d'Etat ont annoncé la mise du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
La Cédéao, médiatrice dans la crise politique persistante au Mali depuis juin, a condamné le putsch et suspendu le pays. Elle doit se réunir jeudi en visioconférence. d'Afrique de l'Ouest), selon une source diplomatique.