Coopération

Bawara : « Volonté et engagement ne sont pas défaillants »

La journée de concertation avec les bailleurs de fonds en vue de relancer le secteur agricole s'est achevée vendredi au Palais des congrès de Kara (nord Togo)

Gilbert Bawara (photo), le ministre de la Coopération, a rendu hommage aux différends partenaires en développement du Togo pour leur appui multiforme en vue d'aider le pays à retrouver ses marques. M. Bawara a réaffirmé la détermination du chef de l'Etat et du gouvernement de relancer le secteur agricole par des stratégies concrètes et pratiques. " Volonté et engament ne sont pas défaillants au niveau du gouvernement, tout comme au niveau du monde paysan. La vision ne manque pas non plus, mais ce qui nous manque cruellement, ce sont des moyens financiers, techniques et matériels », a expliqué le ministre de la CoopérationIl a situé cette rencontre de Kara dans le prolongement de celle des partenaires au développement de Bruxelles en septembre 2008.

Des représentants de la Banque Mondiale, du FMI, de la BOAD, de la FAO, du PNUD, de l'Union européenne, de l'AFD et de la BID participaient à cette rencontre d'une journée.

L'UE a annoncé au terme de la table ronde une contribution de 13,7 millions d'Euros additionnels pour les deux ans qui viennent. La FAO pour sa part va intervenir directement dans le financement de projets agricoles pour un montant de plus de 4 milliards de Fcfa courant 2009-2010. Le PNUD s'est engagé à apporter son appui technique.

« Les bailleurs ont répondu à nos demandes »

Republicoftogo.com : Que peut-on retenir de cette journée de concertation avec les bailleurs ?

Gilbert Bawara :

Le président de la république attache une grande importance au monde paysan et il tient à ce que les phénomènes conjoncturels et les difficultés que nous avons rencontrés récemment avec la crise alimentaire mondiale et les inondations aient le minimum d'impact.

L'agriculture contribue significativement au PIB avec un peu plus de 40% et occupe un peu plus de 70% de la population active. Ces raisons sont telles qu'il fallait, après que le gouvernement eu adopté deux documents cadres (la stratégie de relance de la production agricole et le programme national de sécurité alimentaire) provoquer des discussions et des échanges à la fois avec les partenaires au développement et les chefs traditionnels qui nous ont honoré de leur participation et les représentants des organisations paysannes et professionnelles pour échanger et enrichir ces documents, dégager une vision commune des actions prioritaires qui doivent être menées et les voies et moyens pour atteindre les objectifs que nous nous assignons.

Je voudrais me féliciter de la qualité des débats et des échanges qui ont eu lieu mais surtout des contributions qui ont été apportées pour enrichir le cadre stratégique d'intervention qui a fait l'objet des discussions. En plus de cette contribution intellectuelle sur ces documents, nous nous félicitons des engagements et des promesses qui ont été faits par l'ensemble de nos partenaires et des bailleurs de fonds de nous apporter leur soutien technique, matériel et financier en vue de la mise en Œuvre rapide des actions prioritaires qui ont été identifiées.

Republicoftogo.com : Sur un plan financier, avez-vous une idée des sommes concrètes qui seront engagées par les bailleurs

?

Gilbert Bawara :

Je dirais que les besoins qui étaient exprimés et qui ont été exposés par le ministère de l'Agriculture, qui se chiffraient à un peu plus de 30 milliards de Fcfa, ont été largement couverts par les engagements et les annonces que nous avons faits au cours de cette réunion.

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