Les membres de l’Assemblée parlementaire ACP-UE débattaient mercredi matin au Togo des conséquences du «Printemps arabe» avant d’adopter dans l’après-midi une résolution condamnant les violences en Syrie et en Egypte où les manifestants réclament depuis plusieurs jours le départ de la junte.
En outre, les participants ont manifesté leur inquiétude sur les armes qui circulent depuis la chute du régime libyen avec le risque réel qu’elles tombent entre les mains de groupe terroristes comme Al-Qaïda.
Le coprésident de l'Assemblée, le Malien Assarid Ag Imbarcaouane, et le député du Niger, Younoussa Tondy, ont souligné l’instabilité qui règne depuis la chute de Kadhafi avec des combattants armés qui menacent l’intégrité de leur pays.
S’agissant de ce qu’il est convenu d’appeler le « Printemps arabe », le député éthiopien Teshome Toga s'est interrogé sur sa finalité. Ces révolutions vont-elles apporter la démocratie ou l’islam radical. Même inquiétude manifestée par son collègue suédois, Olle Schmidt (Libéraux et démocrates).
Il est vrai que la situation en Libye et en Tunisie n’est pas forcément rassurante.
En photo : le président syrien, Bachar El Assad