Coopération

Réformer le soutien aux PMA

La 4e Conférence de l’Onu sur les pays les moins avancés (PMA) se poursuit à Istanbul. Mardi, les délégués ont exprimé le souhait de réformer l’architecture internationale de soutien aux PMA pour permettre à la moitié de ces pays de quitter la catégorie d’ici à 2020. 
Un point de vue partagé par la ministre auprès du président de la République, chargée de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Dédé Ahoefa Ekoué (photo), qui représente le Togo à cette conférence.
« A la chute des flux d’aide publique au développement s’ajoutent les problèmes de la dette extérieure, de la raréfaction des mouvements de capitaux d’investissements et de la baisse continue des niveaux des prix des matières premières, dont beaucoup de PMA tirent l’essentiel de leurs revenus », souligne Mme Ekoué qui ajoute que « les difficultés des PMA sont amplifiées par la flambée sans précédent des prix des denrées alimentaires et de cours des produits pétroliers ».
La plupart des délégations de pays en développement ont rappelé aux pays développés l’engagement qu’ils avaient eux-mêmes pris de consacrer au moins 0,2% de leur PIB à l’assistance aux PMA.
Réagissant sur les besoins particuliers des PMA, le ministre français chargé de la Coopération, Henri de Raincourt, a rappelé que son pays était le troisième contributeur à l’aide au développement des PMA avec 2,3 milliards d’euros.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.