La 38e session de la conférence de la FAO a poursuivi ses travaux lundi à Rome. Prenant la parole ce matin, le président Faure Gnassingbé s’est félicité de la nouvelle perspective donnée par l’organisation onusienne sur les enjeux auxquels de nombreux pays sont confrontés face au défi de l’insécurité alimentaire.
« Il est désormais clair pour tous, que la lutte contre la faim et la malnutrition n’est pas un combat perdu d’avance », a déclaré le chef de l’Etat faisant allusion aux pays qui sont parvenus à réduire de moitié la proportion de personnes souffrant de la faim (OMD 1). Le Togo en fait partie et a d’ailleurs été récompensé dimanche par la FAO.
Le président togolais a rappelé que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture restait la « pièce maitresse » du dispositif de lutte contre la faim. Mais, a souligné M. Gnassingbé, il est essentiel que la FAO dispose de davantage de ressources pour continuer à incarner « avec la même vigueur, notre rêve d’un monde débarrassé de la faim et de la malnutrition ».