Le monde dans lequel nous vivons doit faire face à des crises humanitaires de plus en plus coûteuses pour les économies, les communautés et les individus. Les guerres et les catastrophes naturelles arrivent en tête, au moins dans un premier temps. En revanche, si elles sont moins visibles, les crises dues à la fragilité, à la vulnérabilité et à des inégalités croissantes sont tout aussi onéreuses, et laissent à des millions de personnes de bien fragiles espoirs de paix et de développement.
Plus de 100 millions de personnes ont actuellement besoin d’aide humanitaire, 26 millions d’entre-elles seraient des femmes et des adolescents en âge de procréer.
Telles sont les conclusions du rapportpublié en décembre dernier par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Son contenu a été détaillé jeudi à Lomé lors d’une réunion entre le bureau togolais de l’organisation et le gouvernement.
Les chiffres contenus dans le rapport livrent un certain nombre d’enseignements sur la situation au Togo.
Les jeunes de 0 à 14 ans représentent 42% de la population. Le taux de mortalité maternelle est de 368 pour 100.000 naissances, 59% des femmes accouchent avec l’aide d’une sage femme ou d’un médecin.
S’agissant de la santé sexuelle reproductive, le taux de prévalence de la contraception est de 19%.
Selon l’étude, les besoins de planification familiale non satisfaits sont de l’ordre de 34%.
Concernant l’éducation, le taux de scolarisation dans le primaire est de 98% pour les garçons et de 87% pour les filles. Des scores qui s’expliquent par la gratuité introduite il y a quelques années. En revanche, dans le secondaire, les chiffres plongent à 32% chez les garçons et à 15% chez les filles.
Enfin pour ce qui est de l’espérance de vie, il est de 58 ans chez les hommes et de 60 ans chez les femmes.
Information additionnelle
UNFPA RAPPORT 2015.pdf
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