Sauvé de justesse. Le Fonds international de développement agricole (FIDA) vient de donner son OK à la poursuite du Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER).
Moribond, le dossier a été reformaté.
Le PNPR entend contribuer au développement de l’entrepreneuriat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables en faveur des jeunes.
L’objectif de créer 1.800 micro et petites entreprises rurales (50.000 personnes ciblées) sera atteint, assurent les pouvoirs publics qui ont également annoncé la mise en place d’un fonds de garantie de 500 millions de Fcfa pour accompagner les petites entreprises rurales.
Mais les différentes étapes de sa réalisation n’ont pas été respectées. Du coup, les experts du FIDA sont venus en médecins à Lomé pour tenter de réanimer le projet.
Une feuille de route vient d’être adoptée qui prévoit une révision des manuels d’exécution et un renforcement de la gestion financière sous la supervision du Fonds des Nations Unies.
‘Nous sommes engagés dans un nouveau format et nous sommes confiants que les choses vont très vite redémarrer et s’améliorer’, a confié Sylvie Marzin, conseillère du Fida pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre, à l’issue d’une réunion technique de plusieurs jours.
Le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) aura un rôle accru à jouer en proposant de nouveaux produits financiers adaptés aux réalités du secteur agricole.
Pour mettre fin aux dysfonctionnements, l’Agence onusienne a présenté un certain nombre de recommandations. Parmi lesquelles l’assainissement de la gestion financière, le recrutement d’experts externes capables d’assister les micros et petites entreprises rurales.
Plus globalement, le FIDA a recommandé de procéder à un redimensionnement du projet pour permettre l’atteinte des objectifs initiaux.
‘Le FIDA est pleinement engagé dans ce projet. Il revient aux autres, de jouer leur partition afin que dans les mois qui viennent le PNPER donne des résultats sur le terrain’, a précisé Mme Marzin.