Diplomatie

A Paris, Faure va s’attaquer au braconnage

Le président du Togo, Faure Gnassingbé (photo), est arrivé en milieu d’après-midi à Paris où il participera vendredi et samedi au Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique.

Mais dès jeudi, il prendra par à la table ronde organisée par le ministère français de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie sur la lutte contre le braconnage et le trafic des espèces menacées, en présence de François Hollande.

Un sujet qui intéresse le Togo au premier chef. La population d’éléphants a été décimée par les braconniers depuis trois décennies et le pays est régulièrement confronté au trafic d’ivoire. L’Office central de répression de trafic illicite de drogue et de blanchiment (OCRTIDB) a encore saisi le 14 novembre dernier 14kg dans un atelier de sculpture situé à Lomé et 700 kg avaient été découverts au mois d’août chez un antiquaire de la capitale.

Cette table ronde, animée par Nicolas Hulot, sera l’occasion de relayer et d’appuyer, au plus haut niveau, les principaux messages qui découleront notamment du Sommet organisé avec l’UICN par le Botswana du 2 au 4 décembre  à Gaborone, comme les propositions émanant des ONG qui travaillent depuis longtemps à la préservation des espèces en Afrique, d’examiner dans cet esprit les initiatives nationales ou régionales auxquelles le sommet pourrait faire écho et d’inscrire dans la durée l’engagement nécessaire sur cet enjeu de développement durable, de paix et de sécurité.

Pour marquer sa détermination à agir en faveur de la protection de la biodiversité et participer à la mobilisation internationale, la France annoncera à cette occasion les mesures qu’elle entend prendre et soutenir dans les instances européennes et mondiales. Elle présentera également les actions qu’elle compte mettre en œuvre sur son territoire pour renforcer la lutte contre le trafic de l’ivoire.

Au-delà du risque, bien réel, de voir des espèces rares disparaitre à l’état sauvage, ces exactions portent atteinte à la souveraineté des États et à la sécurité des populations. La lutte contre le trafic et le braconnage des espèces menacées est donc un enjeu de protection de l’environnement mais aussi de paix et de stabilité régionale qui trouve toute sa place en marge du sommet de l’Elysée.

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