Diplomatie

Absence de volonté politique

La Syrie, la question de Palestine et l’Iran ont dominé les discours des nombreux orateurs qui ont pris part mardi à New York au débat du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient, rapporte le site onutogo.org.

Le représentant du Togo, Kodjo Menan (photo), a regretté que le processus de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne continue de se heurter à des difficultés.  « Il est regrettable, a-t-il dit, de relever que des actes de violence continuent d’être perpétrés de part et d’autre.  Le manque de confiance entre les parties, surtout l’absence de volonté politique et les pressions des opinions publiques nationales sont en partie à la base de cette situation qui stagne. »

M. Menan fait remarquer qu’au moment où l’Autorité palestinienne mène des efforts pour une reconnaissance internationale de la Palestine en vue de la création de l’État qui porte ce nom, sur le terrain, au contraire, la diplomatie n’apporte pas encore les résultats escomptés, bien que la communauté internationale continue de fonder l’espoir d’une paix durable sur le principe de « l’échange de la terre contre la paix ».  

Les tirs de roquettes contre Israël doivent cesser

Le diplomate togolais a aussi rappelé que l’annonce de nouvelles constructions de colonies et l’approbation, le 27 novembre 2011, d’un plan prévoyant la construction de 100 logements dans la colonie de peuplement de Shilo en Cisjordanie, ne sont pas de nature à créer les conditions d’une paix durable dans la région.  

De l’autre côté, a-t-il déclaré, les tirs de roquettes sur Israël doivent également prendre fin pour créer les conditions favorables à des discussions soutenues entre les deux parties.

Le représentant du Togo a souhaité que le dialogue se poursuive, en rappelant que les avancées obtenues dans la région n’avaient pu être réalisées à ce jour que par le biais de la négociation.  Il a également exhorté les parties à mettre fin aux actes de violence.  

Israël devrait être reconnu par toutes les parties palestiniennes comme un partenaire et un interlocuteur avec qui il faut négocier, a estimé M. Menan.  

Le Quatuor, « qui est le parrain des négociations », devrait être le garant de l’application, sur le terrain, des résultats qui en seraient issus, a-t-il estimé.

En photo : (de gauche à droite) Oscar Fernandez-Taranco,  sous-secrétaire général des Nations Unies aux affaires politiques, et Kodjo Menan, le représentant du Togo

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