Au deuxième et dernier jour du Sommet de la Francophonie, le président Faure Gnassingbé poursuivait ses entretiens avec les responsables africains et européens. En qualité de coordinateur de la Cédéao pour la lutte contre le virus Ebola, il sonne la mobilisation du plus grand nombre pour permettre de venir au secours des pays les plus touchés et pour aider les autres à se doter d’un dispositif de prévention efficace.
La propagation de l’épidémie à d’autres Etats de la région ouest-africaine aurait des conséquences humaines et économiques catastrophiques, a prévenu M. Gnassingbé.
Il y va de la solidarité internationale, a-t-il déclaré.
La Francophonie a évidemment un rôle à jouer. L’organisation rassemble 70 pays dont certains se sont déjà engagés aux côtés de l’Afrique de l’ouest, c’est le cas du Canada, de la Belgique, du Luxembourg et de la France.
Près de 7 000 personnes sont mortes depuis le début de l'épidémie, selon les derniers chiffres publiés par l'OMS.