Diplomatie

Catastrophes naturelles : de nouvelles approches

André Johnson

Lors de son intervention lundi à la 3e conférence onusienne sur la prévention des catastrophes, qui se déroule à Sendai (Japon), le ministre togolais de l’Environnement, André Johnson, a exprimé sa solidarité avec la population du Vanuatu victime d’un terrible cyclone. 

‘Aucun pays n’est épargné par les catastrophes. Aucune nation n’est à l’abri des drames d’origines diverses qui bouleversent les sociétés humaines.  La réduction des risques liés aux catastrophes, est donc  pour nos Etats, un défi à  la fois individuel et collectif’, a déclaré M. Johnson qui s’exprimait au nom du chef de l’Etat.

En 2007, 2008 et 2010, le Togo a enregistré des vagues successives de pluies diluviennes qui ont coûté des vies humaines, créé des sans-abris et durement affecté le budget national. Grâce à la mobilisation du gouvernement et au concours des partenaires techniques et financiers, en particulier le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques liés aux catastrophes, des efforts importants ont été déployés.

‘Au fil des ans, nous avons acquis une certaine expérience dans la réduction des vulnérabilités des populations rurales et urbaines liées aux changements climatiques ; nous avons appris à construire et à réhabiliter les ouvrages hydrauliques d’assainissement en y adjoignant des mécanismes de veille et d’alerte précoce’, a expliqué le ministre.

Face au phénomène de l’érosion côtière qui menace le littoral, le gouvernement a multiplié la pose d’ouvrages de protection et mis un accent tout particulier sur la sensibilisation, permettant ainsi de stabiliser certaines portions de la zone côtière où autrefois des villages entiers et des écosystèmes ont été engloutis sous les eaux, a rappelé André Johnson.

Mais les défis liés aux catastrophes sont changeants et appellent une vigilance toujours plus grande ainsi que de nouvelles approches, a-t-il mis en garde.

Il faut repenser la façon dont le Togo appréhende cette question et placer désormais la résilience au cœur de la démarche. Il faut également une mobilisation internationale plus forte et des moyens financiers conséquents et adaptés.

André Johnson a invité les participants à la conférence de Sendai à miser sur la solidarité et à la mutualisation de l’expertise dans la prévention et la gestion des catastrophes.

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