Le président Faure Gnassingbé s’est entretenu jeudi dans la matinée avec le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro (photo), accueilli à l’aéroport de Lomé par son homologue Gilbert Houngbo.
Au menu des discussions, la crise en Côte d’Ivoire. M. Soro chef du gouvernement d’Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, la Cédéao, l’Union africaine et l’Onu, tentera de convaincre son interlocuteur de mettre la pression pour obtenir le départ de Laurent Gbagbo qui s’accroche au pouvoir en dépit des condamnations.
Mardi et mercredi, les chefs d’Etat major des armées des pays membres de la Cédéao ont étudié les options militaires pour déloger M. Gbagbo.
« Les militaires ouest-africains sont prêts à intervenir en Côte d'Ivoire et n'attendent plus que le feu vert politique », a déclaré jeudi le général nigérian Olusegun Petinrin.
La décision est en effet politique, mais plus les jours et les médiations passent, plus le recours à la force semble inéluctable. C’est du moins ce que pense Alassane Ouattara.
Mais les dirigeants ouest-africains espèrent encore une solution pacifique. De plus en plus difficile à imaginer.