Diplomatie

Dissensions avant l’ouverture du sommet Rio+20

Une centaine de chefs d'Etat ou de gouvernement ont commencé mardi à arriver à Rio pour un sommet pendant lequel ils devraient s'engager en faveur de l'éradication de la pauvreté et de la préservation de la planète, dans une ambiance alourdie par leurs dissensions.

Des dizaines de ministres devaient comme eux participer, de mercredi à vendredi, à ce sommet intitulé Rio+20, vingt ans après le premier sommet de la Terre.

Le Togo est représenté par le ministre de l’Environnement, Kossivi Ayikoe, arrivé dimanche au Brésil.

Les participants doivent ratifier vendredi un projet de déclaration finale de 49 pages, intitulée L'avenir que nous voulons. Ce texte a été rédigé sous l'autorité du Brésil, pays hôte, après que les négociations conduites pendant cinq mois par les Nations unies n'eurent pas abouti.

Le document a fait l'objet de longues discussions au cours de la nuit de lundi à mardi, les Européens refusant un document qui leur semblait dépourvu d'ambition, avec une régression du multilatéralisme. Ils demandent en particulier qu'une place plus grande soit faite au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), même s'il n'accède pas au titre d'organisation onusienne pleine et entière.

Les négociations ont repris ce mardi.


En photo : (de gauche à droite) Sha Zukang, secrétaire général du sommet Rio+20, Antonio de Aguiar Patriota, ministre des Affaires étrangères du Brésil, et Fernando Collor de Mello, l’ancien président brésilien 

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.