Diplomatie

Dossiers brûlants

Si les questions économiques liées à la coopération et aux investissements français seront au centre de la visite du président Faure Gnassingbé à Paris, celles concernant la politique étrangère, la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ne devraient pas être absentes.

Le Togo et la France partagent la même vision sur un nombre de dossiers particulièrement sensibles.

S’agissant de la situation en Syrie, Lomé et Paris, membres du Conseil de sécurité de l’ONU, militent en faveur d’une solution politique qui passe par une conférence de paix. Une réunion particulièrement difficile à mettre en place compte tenu des réticences manifestées par certains opposants et de la présence d’organisations terroristes comme Al-Qaïda.

Sur le Mali, la France comme le Togo sont en accord parfait. Le président Faure Gnassingbé a soutenu l’opération Serval ; 1000 soldats togolais se trouvent actuellement sur le terrain au sein de la MINUSMA, la Mission de paix de l’ONU. Si le Nord du Mali a pu être en partie nettoyé des islamistes, la sécurité n’est pas totalement revenue. L’assassinat la semaine dernière de deux journalistes français en est une dramatique illustration.

Paris et Lomé s’inquiètent d’une fuite des rebelles vers les pays voisins où ils pourraient tenter de reconstituer leurs bases. C’est toute la problématique de la sécurisation au Sahel.

Autre sujet de préoccupation pour MM. Gnassingbé et Hollande, la situation en Centrafrique où les exactions des combattants de l'ex- milice Séléka envers les populations perdurent. Les groupes armés font la loi et 400.000 habitants ont été contraints de fuir leur foyer, selon l’UNICEF.

Le climat n’est guère plus serein en Guinée Bissau qui prépare, en théorie, des élections générales pour novembre. Victime de coups d’Etat à répétition, cette ancienne colonie portugaise est devenue l’annexe des narco-trafiquants colombiens.

François Hollande et Faure Gnassingbé devraient également évoquer le dossier de la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée. Le Togo en est une victime régulière. La Marine française apporte à ses homologues togolais une assistance en matière de renseignement et de surveillance aérienne. Mais il faut bien davantage pour éradiquer le fléau.

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