Diplomatie

Dussey et Ban à Bamako pour parler terrorisme

Le ministre des Affaires étrangères togolais, Robert Dussey, est arrivé lundi à Bamako où se tient une réunion internationale consacrée à la sécurité au Sahel. Une rencontre qui intervient 48h après l’assassinat de deux journalistes français dans la ville de Kidal, preuve que la situation n’est pas encore sous contrôle.

L’autre pays à problème est la Centrafrique. Les milices font régner la terreur et la prolifération des organisations islamistes n’a rien de rassurant.

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon (photo), participera mardi à Bamako à la réunion ministérielle dont l'un des objectifs est l’établissement d’une 'plate forme de coordination de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel'.

Le patron de l'ONU dit compter sur la volonté politique des dirigeants régionaux pour engager les efforts nécessaires au renforcement de la gouvernance, de la sécurité et de la résilience des peuples du Sahel. ‘Le Sahel, où plus de 11 millions de personnes sont touchées par l'insécurité alimentaire, le Sahel, qui regorge d'armes, et est très vulnérable face aux réseaux terroristes et criminels. Cette région qui se ressent plus que jamais les effets du réchauffement climatique, a besoin de nous pour passer enfin de la fragilité à la durabilité », a-t-il déclaré lundi au site onutogo.org.

Robert Dussey a fait le déplacement de Bamako à double titre. D’abord, le Togo est membre du Conseil de sécurité de l’ONU ; ensuite, 1.200 soldats togolais participent à la MINUSMA, la force de maintien de la paix de l'ONU au Mali.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.