Diplomatie

Election au BIT : un choix cornélien

Le Bureau international du Travail élira le 28 mai prochain à Genève son directeur général en remplacement de l’actuel occupant, Juan Somavia, démissionnaire. Le scrutin sera le point d’orgue d’un processus de sélection opposant 9 candidats dont 3 africains, tous issus de la même zone géographique (Niger, Sénégal, Bénin). Ce n’est pas forcément un atout. Il aurait sans doute mieux valu une candidature unique représentant l’Afrique.

Avant le vote, les prétendants tentent d’obtenir le soutien des pays amis.

Le Niger a dépêché mercredi son ministre de la Justice au Togo pour « vendre » son candidat, Ibrahim Hassane Mayaki.

Marou Amadou, qui a été reçu par le président Faure Gnassingbé, a indiqué que M. Mayaki avait le bon profil pour le job. Il est actuellement secrétaire exécutif de l’Agence de planification et de coordination du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD-APCN).

Mais pour Lomé, le choix s’avère déchirant car les candidats du Bénin et du Sénégal ont également un CV irréprochable.

Charles Dan a effectué une bonne partie de sa carrière au sein de l’Organisation internationale des employeurs et du BIT ; quant à Assane Diop, il est depuis dix ans directeur exécutif chargé de la protection sociale au BIT.

Le Bureau international du Travail est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Il sert de quartier général à l’ensemble des activités de l’Organisation. Le Bureau emploie quelque 2 700 fonctionnaires issus de plus de 150 pays au Siège à Genève et dans 40 bureaux dans le monde.

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