Diplomatie

Faure : 'Je me félicite de la résolution de l'ONU'

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Togo est membre, a donné jeudi mandat aux forces françaises pour intervenir en République centrafricaine (RCA) afin de rétablir la sécurité, en appui à une force panafricaine, rapporte le site onutogo.org.

'Je me félicite de la résolution de l’ONU sur l'intervention en RCA qui va permettre le retour à une situation plus stable', a déclaré le président Faure Gnassingbé (photo) sur son compte Twitter.

Le texte, adopté à l'unanimité des 15 pays membres du Conseil sur proposition de la France - ancienne puissance coloniale - autorise les soldats français en RCA à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca (force africaine en RCA) dans l'accomplissement de son mandat.

La Misca pourra se déployer pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, avec pour mission de protéger les civils, rétablir l'ordre et la sécurité, stabiliser le pays et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

Dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge), la France doit tripler son contingent sur place, qui passera à 1.200 hommes. Ils sont chargés notamment de sécuriser l'aéroport de Bangui et les principaux axes par où transiteront les convois humanitaires.

La Centrafrique est livrée aux bandes armées depuis le renversement en mars du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka.

La résolution envisage la transformation éventuelle de la Misca en force de maintien de la paix de l'ONU quand les conditions le permettront, c'est-à-dire dans plusieurs mois, et à condition que le Conseil donne à nouveau son feu vert.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit préparer un rapport à ce sujet dans les trois mois. Selon un précédent rapport de M. Ban, une telle opération devrait mobiliser entre 6.000 et 9.000 Casques bleus pour être efficace.

La résolution prévoit aussi une commission d'enquête sur les droits de l'homme et un embargo sur les armes à destination de la RCA pendant un an.

Le Conseil brandit enfin la menace de sanctions ciblées (essentiellement le gel d'avoirs et une interdiction de voyager) contre les responsables d'exactions, ceux qui tenteraient de violer l'embargo ou de bloquer la transition politique en RCA, ou encore de piller les ressources naturelles du pays.

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