Diplomatie

Feu vert pour la Minusma

Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Togo est membre, a donné mardi son accord tacite pour que la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) se déploie à partir du 1er juillet, a annoncé à la presse l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant (photo).

Il y a eu un accord unanime des membres du Conseil pour que nous passions à la phase suivante du redressement du Mali avec le déploiement de la Minusma à partir du 1er juillet, a déclaré le diplomate, qui préside le Conseil en juin.

Les Casques bleus de la Minusma -- 12.600 à effectifs pleins -- prendront le relais de la force panafricaine (Misma) ; près de 500 soldats togolais sont déployés sur le terrain. Leur tâche sera de stabiliser les principales villes du nord et d'encourager la transition politique à Bamako, notamment par le biais d'élections prévues fin juillet. La Minusma a été créée par le Conseil fin avril pour une période initiale d'un an.

Les 15 membres du Conseil, a ajouté Mark Lyall Grant, ont cependant reconnu la fragilité de la situation au niveau de la sécurité, les difficultés humanitaires et logistiques, et le défi important que représentera la tenue d'élections fin juillet.

Rien ne s'oppose aujourd'hui au déploiement de la Minusma qui prendra le relais des forces françaises et africaines au 1er juillet, s'est félicité l'ambassadeur français Gérard Araud. Les conditions de sécurité sont satisfaisantes (...) et surtout le processus politique connait une évolution très positive avec le récent accord de Ouagadougou entre Bamako et les Touareg du nord.

Les élections seront techniquement difficiles à mettre en oeuvre, a-t-il reconnu, mais il faut tout faire pour qu'elles aient lieu le 28 juillet car nous avons besoin d'élections crédibles dès que possible.

Le retrait des forces françaises du Mali connait actuellement un palier, a expliqué M. Araud, avec quelque 3.000 hommes toujours sur place. Mais ce retrait se poursuivra à partir de la fin de l'été avec pour objectif la présence d'un millier de soldats fin 2013.

L'ONU négocie actuellement avec Paris un arrangement technique pour fixer les modalités selon lesquelles les soldats français pourront prêter main forte aux Casques bleus en cas de besoin

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.