Diplomatie

Inquiétude sur le sort des otages

Alors que l’offensive contre la résidence de Laurent Gbagbo a commencé dans la matinée après le refus de ce dernier de signer sa reddition, on est toujours sans nouvelles des deux Français kidnappés lundi par des militaires pro-Gbagbo à l’hôtel Novotel d’Abidjan. Deux autres ressortissants ont été enlevés en même temps, un Béninois et un Malaysien.
Yves Lambelin, le patron de Sifca premier groupe agro-alimentaire d’Afrique de l’Ouest, et Stéphane Frantz Di Rippel (photo), le directeur de Novotel pour la Côte d’Ivoire, sont toujours introuvables.
Question : ont-ils été enlevés par un groupe de militaires incontrôlés ou sur instruction de l’ancien président ivoirien ou de son entourage. Dès lors, toutes les suppositions sont possibles. Rapt politique ou crapuleux ? Certains diplomates avaient évoqué mardi à Abidjan l’hypothèse d’un recours à un bouclier humain utilisé par Gbagbo pour garantir sa sécurité.
Interviewé mardi soir par la chaine LCI, Laurent Gbagbo n’a pas évoqué cet enlèvement. Le journaliste, il est vrai, ne lui a pas posé la question.
L’inquiétude est à son comble dans l’entourage de Stéphane Frantz Di Rippel, ancien directeur de l’hôtel Mercure-Sarakawa au Togo où se trouve actuellement son épouse qui était venue se mettre à l’abri des combats à Abidjan. Son mari devait venir la rejoindre jeudi pour décompresser quelques jours.
Il avait été nommé en Côte d’Ivoire à la fin de l’année dernière juste au début des troubles.

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