Une vague de violence raciste frappe depuis plusieurs semaines les communautés étrangères résidant à en Afrique du Sud.
Cette xénophobie ciblée a pris une ampleur nouvelle après des propos osés et condamnables d’une importante autorité morale traditionnelle de ce pays, souligne lundi dans un communiqué la Fondation Pax Africana dirigée par Edem Kodjo.
‘Leader et chantre du panafricanisme, Pretoria se doit, dans les meilleurs délais, de tout mettre en œuvre pour contrecarrer durablement les faits et gestes xénophobes sur toute l’étendue de son territoire’, ajoute le texte.
L’apparente impunité dont jouissent les xénophobes en Afrique du Sud ces dernières années ne grandit pas cette République, modèle démocratique en Afrique depuis les premières élections multiraciales du 27 avril 1994 qui ont vu l’ANC monter au pouvoir, indique le texte.