Diplomatie

Le Togo n’est pas une passoire

‘Il ne s’agit pas seulement de protéger la faune sauvage mais aussi de mettre en place des mécanismes de répression plus efficaces pour sanctionner ceux qui utilisent notre territoire à des fins de trafic’. En s’exprimant lundi à Washington à l’occasion d’un débat sur le trafic des espèces sauvages, le président Faure Gnassingbé a donné le tempo.

Il a particulièrement insisté sur la nécessité de développer une meilleure stratégie de lutte, adaptée à la situation du Togo, pays de transit, pour le trafic des espèces sauvages protégées.

Faure Gnassingbé a souligné que les trafiquants se servaient de marchés perméables dans la zone UEMOA. En effet, la plupart des pays ont mis en œuvre un processus de libre circulation des personnes et des biens. Les réseaux mafieux s’en servent pour faire transiter les marchandises illicites. ‘Ca doit cesser’, a martelé le président togolais.

Pour y remédier le chef de l’Etat togolais préconise le renforcement de la  formation du corps judiciaire afin de le doter des outils pour sanctionner sévèrement les trafiquants. Lors de son intervention, il a exhorté les Etats à mettre le renseignement au service de la lutte contre le trafic des espèces et à intensifier la coopération internationale dans ce domaine.

Le Togo est à l’avant-garde de la lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages. Cet engagement s’est traduit récemment par des saisies record d’ivoire à Lomé.

Le débat était organisé dans le cadre du premier sommet USA-Afrique qui a officiellement débuté mardi.

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