Diplomatie

Le coup de gueule de Pax Africana

Après l’ONU et la Cédéao, c’est au tour de la Fondation Pax Africana de dénoncer mercredi l’agression dont a été victime en début de semaine Dioncounda Traoré, le président malien par intérim.

"Cette agression sur la personne du Président du Mali est de nature à remettre en cause les efforts de la médiation de la Cédéao et de la Communauté internationale, en vue de permettre à l’Etat et au peuple du Mali de travailler à la réunification du pays et à l’unité nationale", écrit Edem Kodjo (photo), le président de la Fondation, dans un communiqué.

Il qualifie cette attaque d’ « acte inacceptable »

Pax Africana exhorte la Cédéao « à se conformer à la doctrine clairement établie par l'Union africaine, et assumée par ses propres instances, qui bannit toute compromission avec des putschistes  à quelques bords qu'ils appartiennent, pour éviter comme dans le cas du Mali, la remise en cause du jour au lendemain des résultats de vingt années de processus exemplaire d'efforts de construction d'une vie démocratique".

M.Traoré, 70 ans, investi le 12 avril chef de l'Etat par intérim, a été agressé et blessé dans son bureau à Koulouba, près de Bamako, lundi par des manifestants. Ils répondaient à l'appel de plusieurs organisations et associations favorables au putsch ayant renversé le président Amadou Toumani Touré.

Edem Kodjo, ancien Premier ministre du Togo, consacre désormais son temps à sa Fondation et à l’écriture.

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