"Je renouvelle notre appel au Conseil de sécurité pour qu'il autorise le plus rapidement possible l'envoi d'une force internationale pour aider à la libération du nord du Mali", a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou à l’ouverture lundi à Niamey du Conseil de l’entente. Le président de l’Union africaine et du Bénin, Thomas Boni-Yayi, a également demandé le déploiement de cette force dans les plus brefs délais.
M. Boni Yahi a demandé à Faure Gnassingbé de peser de tout son poids pour faire adopter la résolution. Le Togo est membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Conseil devrait autoriser d'ici la fin de l'année le déploiement au Mali d'une force africaine soutenue logistiquement par des pays occidentaux, mais les Etats-Unis et le secrétariat général de l’ONU émettent des réserves.
Le président du Togo, Faure Gnassingbé se trouve à Niamey depuis lundi matin.
Le Conseil de l’entente, une organisation régionale qui regroupe le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Niger. Ces pays sont membres de la Cédéao qui s’est engagée à envoyer 3000 soldats au Mali.
En photo : lundi à Niamey, les présidents du Togo et du Niger