Diplomatie

Mission hybride au Mali ?

Le diplomate algérien Ramtane Lamamra (au centre sur la photo), Commissaire de l’Union africaine (UA) à la paix et à la sécurité, s’exprimera mercredi devant le Conseil de sécurité à New York. Il devrait évoquer la situation en Guinée Bissau, la crise entre les deux Soudans et évoquer un renforcement de la coopération entre l’UA et les Nations Unies.

Mais le gros morceau sera consacré à la question malienne.

En conclave la semaine dernière au Togo, l’UA, la Cédéao et l’UEMOA ont décidé de saisir le Conseil de sécurité pour obtenir l’aval de la communauté internationale avant l’envoi d’une force militaire dans ce pays. Pour y faire quoi ?  Sécuriser le gouvernement de transition, lancer une offensive contre le nord du pays aux mains des rebelles ?

Pour le moment, les choses sont imprécises, raison pour laquelle les 15 membres du Conseil souhaitent entendre M. Lamamra.

Vendredi, ce sera au tour de Djibrill Bassolé, le représentant du médiateur de la Cédéao pour le Mali, de se rendre à l’ONU et de préciser les intentions de la communauté économique ouest-africaine.

La Cédéao estime que 9000 hommes sont nécessaires à la Micema (Mission de la Cédéao au Mali). Les soldats seront africains (et principalement ouest-africains), mais la logistique serait fournie par les Nations Unies. Une formule semblable à la MINUAD, la mission hybride UA-ONU au Darfour.

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