Les chefs d'États d'Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ont plaidé lundi pour le déploiement d'une force navale internationale pour lutter contre la piraterie maritime, lors d'un sommet à Yaoundé consacré à la sécurité dans le golfe de Guinée. Un sommet auquel participait le président du Togo, Faure Gnassingbé.
Les pays victimes de la piraterie réclament une coopération régionale impliquant la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Céeac) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) et préconisent la mise en place d'un mécanisme de financement contributif de chaque Etat.
Selon le bureau maritime international (BMI), le nombre d'actes de piraterie maritime recensés au large des côtes ouest-africaines en 2012 a dépassé pour la première fois celui des attaques dans le Golfe d'Aden et dans l'Océan Indien, avec 966 marins attaqués dans le golfe de Guinée, contre 851 marins au large des côtes somaliennes.
Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 dans le golfe de Guinée entre 34 et 101 millions de dollars (25 à 75 millions d'euros).
Les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.