Diplomatie

Politique, économie, diplomatie : progrès incontestables

Intervenant au nom de ses collègues diplomates lors de la présentation des vœux au chef de l’Etat mercredi matin, l’ambassadeur de l’Union européenne au Togo, Patrick Spirlet (photo), a salué les progrès économiques réalisés en 2012 : taux de croissance satisfaisant (5%), inflation contenue, capacité de recouvrement supérieure aux prévisions, investissements étrangers importants, réformes institutionnelles majeures avec la création prochaine de l’Office togolais des recettes (OTR). Il a également mentionné les projets d’infrastructures comme les routes, l’extension du port et la modernisation de la ville de Lomé, désormais à l’abri des inondations.

« Mais le développement d’un Etat ne peut se concrétiser durablement sans que les réformes économiques et financières soient accompagnées d’autres réformes permettant le renforcement constant de la démocratie, de la justice, des droits fondamentaux et des libertés, base de la réconciliation nationale, a-t-il rappelé.

A cet égard, le diplomate s’est félicité du rapport de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR) et a souligné que 2012 avait connu des « avancées importantes » dans le domaine des droits de l’homme avec la pénalisation de la torture ou la mise en place d’une nouvelle Commission des droits de l’homme.

NEZ

Poignée de mains entre Faure Gnassingbé et Patrick Spirlet

S’agissant des questions politiques, et plus particulièrement de la prochaine tenue des élections législatives et locales, Patrick Spirlet s’est félicité de la volonté du gouvernement d’en assurer la transparence et la crédibilité.

S’exprimant sur les dossiers de politique étrangère, l’ambassadeur européen a indiqué que le Togo n’était pas resté « un simple observateur » face aux crises politiques et sécuritaires.

« Il a conduit une diplomatie active et participé à la conduite des affaires du monde en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies (…) face à des crises internationales de très grande envergure telles que celle de la Syrie ou encore du Mali (…).

M. Spirlet a encouragé le Togo et les pays de la Cédéao à œuvrer pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale. Même s’il n’y a pas fait directement référence, cela suppose, bien sûr, une intervention militaire qui n’attend plus que le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU.

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