Depuis plusieurs années, le Togo et le Kosovo entretiennent des contacts informels. En 2011, le président Faure Gnassingbé avait reçu à Lomé le vice Premier ministre, Behgjet Pacolli. L’objectif de Pristina est d’obtenir une reconnaissance officielle.
Déclaré indépendant en 2008, mais reconnu seulement par une partie de la communauté internationale, ce pays, composé à majorité d’Albanais, entretient des relations compliquées avec son voisin serbe hostile à toute idée d’indépendance.
Si le Bénin et le Burkina Faso ont reconnu le Kosovo, rien de tel pour le moment à Lomé, mais les discussions se poursuivent.
Le ministre togolais des Affaires étrangères, s’est entretenu dimanche avec son homologue kosovar Enver Hoxhaj (photo).
Aucun communiqué officiel n’a sanctionné les discussions.