Diplomatie

Réfugiés ivoiriens : les clarifications du HCR

Si la situation politique est revenue à la normale en Côte d’Ivoire, plusieurs centaines de réfugiés hésitent toujours à rentrer. Ils sont accueillis par le gouvernement togolais et bénéficient du soutien du Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

Jeudi dernier, certains d’entreeux, installés dans le camp d’Avépozo, ont protesté affirmant que le HCR avait cessé de leur fournir une assistance alimentaire.

Les responsables du HCR ont tenu lundi à clarifier cette situation. Le représentant au Togo, Theophilus Vodounou, a expliqué que les réclamations ne portaient pas sur l’aide alimentaire, mais sur les subventions accordées aux réfugiés pour mener des activités génératrices de revenus (AGR). Ils s’attendaient à recevoir un million par personne, mais le pactole ne sera que de 150.000 Fcfa. La raison ? L’agence onusienne doit faire face à des crises humanitaires plus graves (Mali, Syrie, notamment) et elle n’a pas le budget suffisant.

M. Vodounou a rappelé que les réfugiés ivoiriens vivant hors des camps gérés par le HCR bénéficiaient d’avantages bien moindres que ceux d’Avépozo.

Au total, 460 réfugiés ivoiriens ont regagné leur pays volontairement par voie routière et aérienne en toute sécurité dans le cadre de l’accord tripartite signé entre le Togo, la Côte d’Ivoire et le HCR. Le processus se poursuit.

Au plus fort de la crise ivoirienne, 8000 Ivoiriens avaient fui vers le Togo.

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