Diplomatie

Trafic d’armes et développement

La lutte contre le trafic illicite des armes légères doit s’intégrer dans les stratégies de développement. C’est ce qu’ont rappelé mardi à New York les participants à une réunion de suivi de l’Onu pour la mise en œuvre du « Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects » (ALPC)
Si les pays en développement ont mis l’accent sur l’importance d’une coopération plus forte, les représentants du Japon, de l’Allemagne et des États-Unis ont souhaité une coopération mieux ciblée pour répondre efficacement aux besoins des États.
« En dépit de notre engagement résolu à combattre ce phénomène, force est de reconnaître que sans une coopération plus affirmée, nous ne parviendrons pas à endiguer définitivement cette menace à la paix et à la sécurité internationales », a déclaré le ministre de l’Intérieur du Gabon, Jean-François Ndongou.
Prenant la parole, le représentant du Togo, Assiah Toyii, a rappelé que son pays s’était résolument engagé dans la lutte contre le commerce illicite et la prolifération des armes légères, comme en témoigne sa législation qui est inspirée des instruments internationaux auxquels il a souscrit.
Le Togo a également renforcé le contrôle à ses frontières.
M. Assiah, président de la Commission nationale de lutte contre le trafic des armes légères, a cependant attiré l’attention sur la question de la maîtrise du phénomène de fabrication des armes légères. « Dans ce domaine, le Togo souhaite une assistance internationale pour identifier les producteurs locaux et réussir le traçage des armes en circulation », a-t-il indiqué.
Rappelons que le Togo accueille le Centre régional des Nations Unies, qui apporte une assistance aux pays de la région par le biais de formations techniques.
Les nombreux conflits en Afrique de l’Ouest, passés ou présents, (Liberia, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, …) ont contribué a faire bondir le marché des armes légères désormais utilisés par les délinquants.
Bon marché et facilement exportables d’un pays à l’autre, les armes circulent sans problème dans toute l’Afrique de l’Ouest.

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