Eco & Finance

Aiguiller le gouvernement

Les membres du «Togo Presidential Investment Advisory Council» (TPIAC), le Conseil sur l’investissement privé, créé par le président Faure Gnassingbé en 2011, se sont retrouvés samedi à Lomé pour la 3e réunion de cet organisme chargé de conseiller et d’orienter le gouvernement dans ses choix en matière d’investissement privé.

A la fois forum d’échanges et Think Thank, le Conseil est une boîte à idées destinée à faire avancer le Togo économiquement.

Une belle brochette d’hommes et de femmes d’affaires étaient présents à Lomé parmi lesquels Anne Lauvergeon, ex-patronne du Groupe français Arava, Arnold Ekpe, le directeur général d’Ecobank, la sud-africaine Koosum Kalyan, CEO de Petmin, Juergen Schrempp, ex-dirigeant de Mercedes, Zéphyrin Diabré, ancien administrateur adjoint du PNUD, Samuel Jonah, membre du conseil d’administration de la Standard Bank, et Alec Erwin ancien ministre du Commerce sud-africain.

Toutes ces personnalités apportent leur expertise et disposent d’un solide carnet d’adresses. Ce qui peut toujours être utile.

SAL

Lors de ce troisième rendez-vous, les membres du TPIAC ont évoqué les sujets relatifs au projet de développement du phosphate carbonaté, la privatisation des banques, la redynamisation du  port autonome de Lomé, la relance du secteur des phosphates et de la filière coton. 

Les représentants du secteur privé ont pu donner leur point de vue sur l'évolution du climat des affaires.

"Les deux premières sessions du TPIAC ont eu une influence positive en terme d'orientation et d'investissement dans notre pays", a indiqué le ministre du Commerce, Ahoomey Zunou Sélégodji.

Il a ajouté que les membres du conseil sur l’investissement avaient fait un certain nombre de recommandation afin de mieux vendre l’image du Togo à l’étranger.

Synthèse de la 3e session du TPIAC 

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 ¬ Les échanges se sont focalisés sur le climat des affaires, le cadre macroéconomique et les perspectives de développement économique du Togo

¬ L’amélioration du climat des affaires et les progrès que le Togo a réalisé en termes d’actions concrètes et de réglementation (centre de formalités d’entreprises, le nouveau Code d’investissement, GUCE, CATO, le Code de Procédures pénales, le Code Minier etc.)

¬ Les échanges ont également portés sur les chantiers majeurs de l’économie togolaise notamment : le projet de développement phosphate carbonaté, le port, et infrastructures routières, la privatisation des banques et de la filière Coton.

¬ A l’ordre du jour aussi figurait la politique de communication et image du Togo et les perspectives du tourisme au Togo 

¬ Les avancées dans le domaine de l’emploi, du travail et de la protection sociale (les programme de l’emploi, protection sociale et assurance maladie, dialogue social,)

Participation du secteur privé au CPIT

¬ Le secteur privé a été associé à ses travaux et a eu l’opportunité d’exprimer ses préoccupations et ses souhaits aux  membres du CPIT et au gouvernement 

¬ Préoccupation sur l’amélioration du climat des affaires, besoin de mettre l’accent sur le suivi, assistance des entreprises nationales existantes, pour de meilleures performances (Obtention de prêts, réduction des coûts d’énergie et de téléphonie)

¬ Dans l’ensemble, il faut dégager une appréciation du travail réalisé pour améliorer la situation économique togolaise initiée par le Chef de l’Etat.

Conseils prodigués par les membres du CPIT

Les échanges ont été riches, fournis, libres et interactifs 

¬ Ils ont constaté les avancées dans plusieurs secteurs depuis la dernière session du CPIT et ont félicité le gouvernement et le Togo pour le travail accompli.

¬ Efforts louables dans les avancées macroéconomiques du Togo dans la Justice, les Infrastructures et le système social. 

¬ Nécessité de procéder avec des objectifs aussi bien a court terme qu’a long terme

¬ Incitation à définir des actions concrètes qui puissent faire un objet de suivi et d’évaluation permettant ainsi d’encore mieux apprécier les progrès.

¬ Souhait : mise en place d’un mécanisme de suivi régulier et d’interaction entre les membres du CPIT et le gouvernement. 

Photo du haut : samedi à Lomé, Faure Gnassingbé et Anne Lauvergeon 

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