Eco & Finance

Arrivée du chef de l'Etat à Shenzhen

Faure Gnassingbé et Ma Xingrui

Le président Faure Gnassingbé a été accueilli mercredi en fin d’après-midi à Shenzhen par Ma Xingrui, membre du Comité central du Parti communiste (CPC), secrétaire adjoint du CPC pour la province de Guandong et secrétaire du comité municipal de Shenzhen

Shenzhen, jumelée avec Lomé, bénéficie d’un statut économique particulier qui en a fait un Hub industriel et commercial majeur en Asie.

Simple village de 130.000 pêcheurs dans les années 70, Shenzhen est devenue une métropole de 15 millions d’habitants.

L’économie de Shenzhen, tournée vers l’export repose sur 4 piliers : les hautes technologies, la finance, la logistique et la culture (film d’animation notamment).

Confrontée à la hausse du coût de la main-d’oeuvre, Shenzhen se tourne toujours davantage vers les hautes technologies, en particulier l’électronique, les télécommunications, les biotechnologies, et vers les services. 

Elle abrite, notamment dans la « Shenzhen hi-tech industrial zone », de grands groupes chinois qui partent à la conquête de marchés extérieurs, comme Konka (2e producteur chinois de téléviseurs), ZTE, Skyworth, TCL ou Huawei, dans le domaine des télécommunications.

SAK

La ville de Shenzhen

La Bourse de Shenzhen est la deuxième place financière en Chine continentale, après Shanghai.

Son port se classe au 4ème rang mondial en volume de containers.

Depuis la rétrocession de Hong-Kong à la Chine en 1997, les deux entités que sont la Zone économique spéciale (ZES) de Shenzhen et la Région administrative spéciale (RAS) de Hong-Kong se fondent de plus en plus du fait d’une interdépendance économique croissante. 

Un rapport préconise une fusion entre les villes de Hong-Kong et Shenzhen, en 10 étapes, pour permettre la création d’une mégalopole mondiale en 2020, qui détrônerait Londres ou New York.

Jeudi, Faure Gnassingbé rencontrera les dirigeants de Huawei, fornisseur de Togo Telecom et de Togo Cellulaire, et ceux de la compagnie China Merchant Group, actionnaire à 50% de Lomé Container Terminal (LCT).

L’opérateur portuaire envisage d’investir dans la construction de nouveaux ports et la modernisation de terminaux déjà existants en Afrique de l’Ouest et de l’Est.

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