Sam Bikassam, le patron de l’opérateur public Togo Telecom, peut être satisfait. L’entreprise qu’il dirige a gagné 40 places dans le classement annuel des 500 premières entreprises africaines réalisé par Jeune Afrique.
La société est en 2009 au 414 rang, contre 454 en 2008 avec un chiffre d’affaires en hausse de 31,06%.
Ces bons résultats s’expliquent, selon Sam Bikassam, par une environnement économique plus favorable grâce à la politique menée par le gouvernement et par un programme d’investissement innovant.
Republicoftogo.com : A quoi attribuez-vous les bons résultats de Togo Telecom ?
Sam Bikassam : Au succès de la politique d'assainissement économique menée depuis presque 5 ans par le président de la république. Togo Telecom tire largement profit de cet environnement propice au climat des affaires. Nous espérons que d'autres entreprises vont y bâtir leur succès.
En second lieu la diversification des investissements. Depuis 4 ans, Togo Telecom et sa filiale, Togo Cellulaire, investissent chaque année 40 milliards de Fcfa.
Le succès est aussi porté par la dynamique de l'ensemble du personnel du groupe.
Republicoftogo.com : Votre entreprise s’est diversifiée : Illico, Internet, etc…, c’est la clé de ce succès ?
Sam Bikassam : Certainement, la diversification est notre approche commerciale dans un pays aux besoins énormes en matière de communication. Comme je viens de le dire, l'approche est de satisfaire de manière optimale nos clients.
Republicoftogo.com : Quelles sont les nouveautés prévues pour 2010 ?
Sam Bikassam : Togo Telecom est bien loin d'atteindre sa vitesse de croisière. Nous comptons sur l'arrivée certaine du point d'atterrissement du câble sous-marin en 2011 pour une satisfaction totale en 2012.
En attendant en 2010, nous nous lançons le défi de couvrir 100% des besoins en matière de connexion internet à Lomé et au moins 50% à l'intérieur du pays à de meilleurs prix.
Nous disposerons, avant la fin de l'année des premiers clients en Triple Play (accès à l’ADSL, au téléphone et à la télévision dans une même offre, ndlr)
Puis nous aurons toutes les capacités nécessaires pour satisfaire les interconnexions entre les opérateurs des pays qui en auront besoin comme ceux du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Nigéria, du Bénin et du Ghana.
Nous le faisons déjà, mais pas selon les attentes.
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