Pour prendre en compte les besoins des petits producteurs, les autorités ont introduit au Togo il y a 2 ans les planteuses dans le cadre du « Projet agro-écologique pour le développement à la base », initié et co-exécuté par le gouvernement et la société suisse ADFIN S.A.
L’objectif est aussi d’assurer, à terme, un transfert de technologie.
Environ 200 exploitations agricoles familiales en sont équipées pour la production de maïs, d’arachide, de soja, de riz, de voandzou et d’ haricot.
Deux types d’équipements similaires sont utilisés, la canne togolaise connue sous le nom de semoir KAG et la canne planteuse brésilienne (importée du Brésil comme son nom l’indique) qui depuis peu, est également fabriquée par des artisans locaux.
Ce matériel permet par un seul geste d’assurer à la fois, le semis des graines et un épandage localisé de l’engrais NPK. Avantages, un gain de temps et d’investissement. Sans oublier sa commodité, par rapport au coupe-coupe.
C’est sur l’initiative personnelle du chef de l’Etat que la société ADFIN S.A. a introduit la canne brésilienne au Togo en 2010. Depuis lors, l’expérience a fait son chemin pour s’imposer aujourd’hui.