Les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), réunis au sein du Comité chargé de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, de la santé des animaux et de la préservation des végétaux, ont annoncé lundi avoir pris en compte les préoccupations des producteurs relatives aux nouvelles limites projetées par l’Union européenne concernant le cadmium dans le cacao. Ils ont, en outre, accepté d'accorder le statut d'observateur à la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Deux bonnes nouvelles pour le Togo, producteur de cacao et membre de la Cédéao.
L’UE fixe les teneurs maximales pour certains contaminants, de manière à réduire leur présence dans les denrées alimentaires aux niveaux les plus faibles que permettent raisonnablement de bonnes pratiques de fabrication ou agricoles. L'objectif est d'obtenir un niveau élevé de protection de la santé publique, en particulier pour les groupes sensibles de la population: enfants, personnes allergiques, etc.
L'absorption de cadmium, présent dans le cacao, constitue un risque pour l'être humain puisqu'il peut induire un dysfonctionnement rénal, des problèmes osseux et des troubles de la reproduction. L’Union européenne s’apprête à adopter une nouvelle réglementation en la matière.