Eco & Finance

Convention de Yamoussoukro : encore des progrès à faire

La nouvelle compagnie « Sénégal Airlines » a débuté son activité il y a quelques semaines en proposant des liaisons vers Nouakchott, Banjul, Conakry, et Ouagadougou. Elle est le fruit d’un partenariat entre l’Etat sénégalais et des partenaires privés locaux et ambitionne de reprendre le réseau d’Air Sénégal International.
La compagnie dispose de deux Airbus A320 loués et affichant une dizaine d’années de vol.
« La compagnie (…) a l’ambition de donner une nouvelle dynamique au transport aérien sénégalais, régional et même continental », peut-on lire sur le site.
L’ambition est louable, mais alors pourquoi le Sénégal refuse depuis un an d’accorder des droits de trafic à Asky, en contradiction avec la Convention de Yamoussoukoro de 1999 qui libéralise l'accès au transport à toutes à les compagnies africaines.
L’explication est simple : écarter la concurrence pour permettre à Sénégal Airlines de prendre son envol.
D’ailleurs fin janvier, les autorités sénégalaises ont interdit à Brussels Airlines la desserte de Conakry, Banjul et Freetown à partir de Dakar…

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