Eco & Finance

Douanes ghanéennes : tolérance zéro

La direction des impôts du Ghana veut mettre un terme à l’important trafic de voitures à ses frontières et menace les contrevenants potentiels de lourdes sanctions. C’est ce qu’à indiqué mercredi à Accra George Blankson (en médaillon), le directeur général du Ghana Revenue Authority (GRA) qui regroupe le service des Douanes, des impôts et de la TVA.
« Avec le renforcement des mesures de sécurité aux frontières, il est désormais presque impossible de trafiquer sans se faire prendre et de terminer en prison », a affirmé M. Blankson citant l’exemple d’un réseau démantelé il y a quelques jours entre le Togo et le Ghana.
13 voitures achetées à Lomé, puis convoyées à Gbadakpe ont été saisies par la douane ghanéenne après avoir franchi la frontière munies de fausses plaques d’immatriculation et de documents d’importation temporaire falsifiés obtenus, selon George Blankson, grâce à la complicité d’agents locaux des Douanes togolaises.
De nombreux véhicules entrant au Ghana en importation temporaire ne quittent en réalité jamais le territoire, ce qui évite à leurs propriétaires, d’acquitter les taxes d’importation.
Un trafic qui n’est pas seulement organisé depuis le Togo, mais également depuis la Côte d’Ivoire, assure la GRA.
La capitale togolaise est l’un des grands centres ouest-africains pour les véhicules d’occasion importés d’Europe. On peut y acheter aussi bien des 4X4 en excellent état que des voitures bonnes pour la casse.

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