Le 28 septembre dernier, l’ancre d’un bateau a endommagé le pipeline qui fournit en gaz naturel le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Ghana. L’incident s’est d’ailleurs produit au large des côtes togolaises.
L’opérateur du gazoduc ouest-africain, la WAPCO, a été contraint de cesser ses livraisons en attendant les réparations qui pourraient durer de longues semaines car il faut l’intervention de navires spécialisés qui ne sont pas sur zone. Un bâtiment fait route depuis le Gabon pour inspecter l’étendue des dégâts.
En attendant, la centrale de Lomé a basculé sur le fioul lourd, beaucoup plus coûteux.
Les inquiétudes sont aussi perceptibles au Ghana voisin. La centrale de Sunon Asogli fonctionne au ralenti. Le directeur général adjoint de la Volta River Authority, Maxwell Odoom, a indiqué qu’elle allait également utiliser du fioul.
Par ailleurs, une partie des besoins en électricité est achetée à la Côte d’Ivoire, mais selon le ministre adjoint de l’Energie, Alhaji Inusah Fuseini, le pays fait face à un déficit de180 megawatts en raison de l’arrêt de la livraison de gaz.