Eco & Finance

Jonathan Fiawoo : "Il y a une nouvelle donne"

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), Jonathan Fiawoo (photo), accompagnait le Premier ministre lors de sa visite de travail en Belgique, aux Pays Bas, au Luxembourg et en France. Il dresse un bilan positif de ses contacts. Le Togo suscite un nouvel intérêt de la part des investisseurs à la faveur d’un engouement général pour l’Afrique. M. Fiawoo ne s’en plaint pas et espère concrétiser les projets évoqués lors des très nombreuses rencontres.
Vous venez de boucler une tournée de près de dix jours au Benelux. Satisfait de l’écho reçu et des éventuelles retombées économiques ?
Jonathan Fiawoo : Ce voyage a été très utile. Beaucoup d’éléments concourent à la prise de décision d’une entreprise en matière d’investissement au Togo. C’est ce que nous avons mis en exergue en Belgique, aux Pays Bas, au Luxembourg et en France. Nous avons dit aux officiels et aux hommes d’affaires que les raisons d’investir dans notre pays étaient multiples : stabilité, qui signifie sécurité de l’investissement, excellente situation géographique, cadre idéal pour les échanges industriels et commerciaux, deux aéroports internationaux, un port ultra performant, etc…
Avez-vous senti un intérêt chez vos interlocuteurs ?
Jonathan Fiawoo : Certainement. Et il ne s’agit pas de curiosité, mais davantage de connaître le potentiel du Togo et de s’assurer que toutes les garanties existent pour un investissement à long terme.
Le fait que le Premier ministre dirige la délégation a-t-il été un atout ?
Jonathan Fiawwo : Indéniablement et c’est une marque de confiance pour les milieux d’affaires. La présence d’un chef de gouvernement attire évidemment plus de monde et assure une meilleure visibilité.
Vous achevez vote tournée européenne par un petit déjeuner de travail vendredi avec le Medef à Paris. En France, vous êtes en terrain connu.
Jonathan Fiawoo : Nous avons une longue tradition d’échanges commerciaux avec la France. Mais le Togo de 2011, n’est plus celui de 2005. Tout a changé, tout a évolué, ce n’est plus le même pays. Il nous faut donc identifier de nouveaux partenaires qui étaient réticents à s’engager il y a quelques années et qui pourraient modifier leur comportement à l’égard de du Togo. Cette rencontre est en ce sens très importante.
La Chambre de commerce a-t-elle d’autres missions à l’étranger en préparation ?
Jonathan Fiawoo : Nous allons nous rendre dans le courant du mois à New-Delhi pour le Forum Afrique-Inde à la tête d’une délégation de plus de 50 opérateurs économiques et en mai, nous serons en Allemagne pour une Journée économique.

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