Eco & Finance

Le grand écart

Pour consolider les bases d’une croissance durable et favoriser la promotion de l’emploi au Togo, il est indispensable de renforcer le dialogue entre le secteur public et le secteur privé. C’est la conviction Bernadette Léguezim-Balouki, la ministre du Commerce, et de Kako Nubukpo, le tout nouveau ministre auprès de la présidence de la République, chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques.

A leur initiative, une réunion se déroule lundi à Lomé. Elle regroupe les cadres de l’administration publique et les principaux acteurs du secteur privé et de la société civile.

La paternité de cette rencontre est à mettre au crédit du Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERDT), que dirige Kako Nubukpo.

‘Pour le financement des grandes infrastructures, le secteur public est obligé de s’engager parce que le secteur privé n’a tout simplement pas les moyens. Mais en même  temps, le secteur public ne peut pas tout faire ; il attend que le privé prenne aussi sa part de responsabilité dans le développement », a expliqué M. Nubukpo.

La plupart des décideurs politiques en Afrique s’accordent à dire que les PPP (Partenariats public-privé), qui peuvent à la fois mobiliser les capitaux du secteur privé, maîtriser la capacité de gestion et l’innovation, constituent une dimension importante dans la réduction du considérable écart entre ce qui est nécessaire à l’infrastructure, aux services sociaux et au domaine du développement économique, et ce qui provient du public et des sources donatrices. 

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