Eco & Finance

Plus de 215.000 taxis-motos au Togo

Le Togo compte 215.800 conducteurs de taxis-motos, dont 58.000 pour la seule ville de Lomé. Ces chiffres sont contenus dans une étude réalisée par le Collectif des organisations syndicales des Taxis motos du Togo (COSTT).

Le même document indique que cette activité génère une forte activité économique. Pour Lomé uniquement, cela représente 47 milliards de FCFA pour les conducteurs, 35 milliards pour les propriétaires, 2 milliards pour les garagistes, 62 milliards pour les compagnies pétrolières, 500 millions pour l’Etat au titre d’impôt et 5 milliards en achat de pièces détachées.

 « La contribution du secteur à l’économie nationale n’est pas négligeable. L’Etat doit nous aider à le professionnaliser pour en faire une entreprise pérenne »,souligne François Komlanvi Gbim-Djo Agbo, le coordinateur national du COSTT.

Le phénomène « Zémidjan » (« amène-moi vite » en fon) ou « Oleyia » (« Tu y vas ? » en Mina) date des années 90, largement inspiré de l’exemple du Bénin. Le phénomène s’est amplifié avec l’apparition sur le marché de motos à bas coût fabriquées en Chine.

D’une activité marginale et essentiellement circonscrite aux zones rurales ou périurbaines, le transport à deux roues est devenu un véritable un moyen de transport et une bonne façon de palier à l’absence de transport public. Mais cette profession reste toutefois informelle.

Le taxi-moto a définitivement révolutionné le système des transports routiers grâce à sa rapidité, sa souplesse et son prix abordable. 

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.