La mort du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et la chute de son régime créent un problème inattendu dans de nombreux pays africains. Que faire des investissements réalisés par la Libyan Investment Authority (LIA) et ses démembrements comme la LAP ou la LAICO ?
Le Conseil national de transition (CNT) a laissé entendre que la Libye nouvelle n’avait plus aucune intention d’investir en Afrique et que les avoirs étatiques sur le continent devraient être rapatriés.
Au Togo, les investissements libyens sont modestes. Il s'agit essentiellement de la présence d'une agence de la Libyan Foreign Bank.
Difficile de connaître les intentions des nouvelles autorités de Tripoli à court terme. En attendant, elles ont placé à la tête de la LIA deux techniciens chargés d’y voir plus clair dans les investissements au Togo, mais aussi au Burkina, au Mali, au Gabon, en Ouganda ou encore au Ghana.
En tout état de cause, le processus de désengagement ne commencera qu’après les élections prévues dans un an environ.