Éducation

'Fraternité, compréhension mutuelle et responsabilité’

Gilbert Bawara

Le groupe de travail sur le secteur éducatif a achevé ses travaux vendredi soir. Ses conclusions seront connues en détail dans quelques jours.

Ce cadre de discussion a été créé début janvier afin de mettre à plat tous les problèmes qui affectent le fonctionnement du primaire et du secondaire public et confessionnel.

Des syndicats d’enseignants organisent depuis plusieurs mois des grèves qui perturbent le fonctionnement normal des cours.

L’objectif du ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara est à la fois de proposer aux professeurs un meilleur cadre de vie et de travail, mais aussi de contribuer à une amélioration de la qualité de l’enseignement. Tout est lié.

Le groupe de travail procède de la volonté du gouvernement de promouvoir un cadre inclusif de réflexion et de proposition réunissant l’ensemble des acteurs du secteur.

Les pouvoirs publics ne veulent plus de solutions éphémères, réglées au cas par cas, mais de réformes profondes et pérennes.

Les échanges ont dont porté sur les questions et les défis auxquels est confronté dans sa globalité le secteur de l’éducation.

M. Bawara a indiqué que les discussions s’étaient déroulées dans un esprit de ‘fraternité, de compréhension mutuelle et de responsabilité’.

Présentant la synthèse des conclusions et des recommandations adoptées par le groupe de travail, Gilbert Bawara et les participants ont souligné les avancées et les notables enregistrés particulièrement l’intégration de 13.000 enseignants auxiliaires dans la fonction publique, les dispositions prises pour prévenir les affectations et mutations dites punitives, la mise en place d’un dispositif qui permettra de résoudre le problème des cotisations et des prélèvements.

Adoptées également  les principes directeurs qui guideront l’adoption du statut particulier des enseignants dans les six prochains mois, soit avant la rentrée scolaire 2017-2018. 

Exigences de bonne gouvernance 

Seule la demande des organisations syndicales réclamant la revalorisation de la prime d’incitation à la fonction enseignante semble ne pas avoir trouvé de solution immédiate. 

Le ministre a toutefois justifié cette situation par l’ampleur des défis et des besoins auxquels le secteur éducatif est confronté et par la nécessité d’évaluer au préalable l’impact financier et budgétaire de telles mesures.

Il a rappelé les exigences de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques. 

Des recommandations ont été formulées pour assurer la professionnalisation et la revalorisation de la fonction d’enseignant, régler la question des 1045 professeurs du secteur confessionnel récemment pris en charge à travers une subvention de l’Etat.

Le groupe de travail a préconisé une déconcentration renforcée du cadre de gestion du système éducatif et une meilleure coopération entre l’Etat et les autres acteurs. 

Face à ces résultats encourageants, même si de nombreux défis restent à relever et certaines attentes des enseignants à satisfaire, le groupe de travail a de manière unanime lancé un appel solennel demandant aux enseignants et aux organisations syndicales d’observer une trêve et de contribuer à la création des conditions d’apaisement et de sérénité.

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